“J’ai quitté Madrid du jour au lendemain pour me lancer” : Perrine Nicolas, ex-candidate de Secret Story, se lance dans l’acting ! Découvrez sa méthode pour devenir actrice et décrocher des castings
“J’ai quitté Madrid du jour au lendemain pour me lancer” : Perrine Nicolas, ex-candidate de Secret Story, se lance dans l’acting ! Découvrez sa méthode pour devenir actrice et décrocher des castings
Objectif cinéma pour Perrine Nicolas ! Tout juste sortie de la dernière saison de Secret Story, la jeune femme souhaite assouvir son rêve d’enfance et se lancer dans le cinéma. Comment s’y prend-elle ? A-t-elle déjà passé des castings en dehors de la télé-réalité ? Quelles sont ses ambitions ? Découvrez les confidences d’une actrice en devenir et inspirez-vous de son récit pour vous lancer à votre tour.
D'où vient cette envie de devenir actrice ?
P.N : Ce rêve est en moi depuis petite. Depuis un an, j’ai réalisé que j’avais un vide en moi. J’adore ce que je fais en école de commerce mais je sens que je peux faire plus et que je ne suis pas au bon endroit. J’ai envie de faire du cinéma et d'être actrice. Je n’ai pas envie de regretter, donc j’ai quitté Madrid du jour au lendemain pour me lancer.
Tu n’avais jamais eu cette envie plus jeune ?
P.N : L’école de commerce a été une solution de facilité après le lycée. Je ne savais pas trop où je voulais aller. Mais j’ai toujours ressenti cette vibration pour le cinéma, les caméras, jouer un rôle et pouvoir transmettre des émotions. C’est ce que j’ai envie de faire maintenant.
As-tu déjà pris des cours d’acting ou joué dans des films, courts-métrages… ?
P.N : À Madrid, j’étais dans le groupe d’improvisation de mon université. On se retrouvait chaque semaine pour jouer des rôles en anglais et en espagnol. C’est encore un exercice différent et un challenge que j’ai adoré relever. En France, j’ai déjà pris quelques cours au collège et au lycée. Je profite de ma venue à Paris actuellement pour regarder les masterclass et m’y inscrire.
Comment se déroulaient ces cours d’improvisation ?
P.N : On va nous lancer un sujet, une action, et on doit complètement improviser. Ça peut être par exemple tu es à la maternité et tu viens d’apprendre que ta sœur va accoucher. De cette action commence une scène où chaque participant va devoir dire stop, la scène se coupe, et on improvise. Ça peut durer 10 ou 15 minutes.
En plus du français, tu parles espagnol et l’anglais. Comment as-tu appris à parler ces langues ?
P.N : Je parle anglais depuis petite. J’ai commencé à regarder des séries très tôt. La première était “Vampire Diaries”, que je regardais en version originale. J’ai pris l’accent et les répliques, que j’aimais rejouer. En le faisant régulièrement et en voyageant, j’ai pu apprendre à parler anglais. Pour l’espagnol, c’est grâce à mes 4 ans à Madrid. Mes cours sont en anglais, mais j’ai travaillé dans un bar pour m’améliorer. Maintenant, je le parle couramment, même si ce n’est pas aussi fluide que l’anglais. Le théâtre en espagnol est donc encore plus un challenge.
Comptes-tu t’en servir pour ta carrière dans le cinéma ?
P.N : Totalement. Je pense que c’est une richesse de pouvoir jouer en français, anglais et espagnol. Je suis ouverte à plus de marchés et plus d’opportunités. Sur un marché en Espagne, le petit accent français peut aussi jouer pour des rôles précis.
Revenons à ta passion pour le cinéma. Quel est le rôle de tes rêves, celui que tu aurais aimé jouer ?
P.N : Tout ce qui est Marvel ou les films d’action. J’aime les rôles de femmes battantes. Le James Bond, mais féminin, du type Lara Croft. Je veux me voir combattre, courir partout et relever tous les défis. Il y aussi des rôles un peu plus poussés. Le film “Lucy”, par exemple, m’a bouleversé. Scarlett Johansson a été incroyable. Tout le long du film, je me voyais jouer ce rôle. Ça m’arrive sur énormément de films. L’amour, la tristesse, la peur, la haine… Ce sont des émotions tellement différentes à transmettre. Je les vois comme un challenge. Je veux que les spectateurs les ressentent à travers mon jeu d’acteur.
N’as-tu pas peur des côtés négatifs du métier d’actrice ?
P.N : Je n’ai pas vraiment peur. C’est une passion qui m’anime depuis l’enfance. Pourquoi le garder uniquement comme rêve ? Si jamais ça ne marche pas ou que je suis déçue, ce n’est pas grave car j’aurais essayé. J’ai un objectif, je veux y arriver et ne rien regretter. C’est une expérience qui nous fait avancer et grandir, même avec des échecs de temps en temps. Lorsqu’on débute, on peut avoir peur que quelqu’un nous dise “tu n’es pas fait pour ça”. Beaucoup d’acteurs que j’ai rencontré m’ont dit que lors de leurs premiers castings, on leur a dit “tu ne seras jamais acteur”. Il faut réussir à aller au-delà de ça. Le cinéma est un milieu où les gens sont très cash. Il faut avoir un objectif et se donner les moyens.
Parle-nous de ta préparation pour devenir actrice.
P.N : J’ai d’abord commencé par faire un book avec des photos. Je trouve que c’est très important pour être prise au sérieux auprès des agences. J’ai contacté des photographes pour avoir des photos pola, c’est-à-dire jean, haut blanc simple et pas de maquillage ni de bijoux. J’ai aussi fait des photos en extérieur ou en essayant de retranscrire des émotions, avec et sans sourire. Je suis en train de faire ma bande démo pour avoir un vrai dossier et être prise au sérieux comme une professionnelle.
Et côté castings, as-tu commencé à te lancer dans cette grande aventure ?
P.N : Pour l’instant non. J’attendais vraiment d’avoir mon book et mon CV artistique de prêts pour être prise au sérieux. Je préfère attendre un peu et me lancer sérieusement que de postuler à droite et à gauche sans quelque chose de concret à apporter.
Es-tu entourée de comédiens et comédiennes qui t’aident pour débuter ta carrière ?
P.N : Malheureusement non. Ça m’aurait beaucoup aidé d’en avoir dans ma famille ou mes amis. C’est un milieu qui est complètement étranger aux yeux de mes proches. C’est parfois compliqué de leur dire que ça fait quatre ans que je suis dans le commerce et que je veux tout lâcher pour être actrice. J’essaye cependant de contacter des gens via les réseaux sociaux. On ne se rend pas compte, mais un petit contact peut nous aider. Je suis dans la mentalité “qui ne tente rien n’a rien”. J’envoie des messages, je passe des coups de fil. J’ai été conseillée grâce à cette technique. On m’a donné des contacts, qui m’ont suggéré de prendre du temps pour avoir quelque chose de professionnel à apporter pour me lancer et être sûre de ce que je veux.
Côté formation, vers quoi souhaites-tu t’orienter pour te former à l’acting ?
P.N : En ce moment, je suis à la recherche de masterclass régulières ou des petits cours en ligne. Je viens de sortir de Secret Story et j’ai énormément de projets, mais je ne veux pas me perdre. Je ne veux pas courir dans une formation qui, au final, ne m’apportera pas ce que je voulais et être déçue.
Quel est ton plus grand rêve en tant qu’actrice ?
P.N : Obtenir un César ! Il faut rêver très loin. J’aimerais vraiment être reconnue pour ma passion. Ce serait une belle preuve à moi-même et mon entourage.
Un conseil pour ceux et celles qui, comme toi, veulent se lancer dans le cinéma ?
P.N : Foncez, peu importe ce que vos proches peuvent vous dire. Il n’y a pas de réussite sans échec. Au début, ça va être compliqué. Certaines portes ne vont pas s’ouvrir tout de suite, mais avec de la détermination et de la motivation, on arrive à nos fins. Ayez confiance en vous pour être pris au sérieux.
Parlons de Secret Story. L’émission a fait son grand retour cette année, et tu as eu la chance d’y participer. Comment s’est déroulé le casting ?
P.N : Pour être totalement honnête, j’y suis allée dans l’objectif de me dire que je vais essayer le casting et voir ce que ça donne. Au fond de moi, je n’avais pas l’objectif de faire de la télé-réalité. J’ai réalisé que je cochais toutes les cases des profils recherchés. On m’a parlé de jeu, de stratégie, d’alliances. C’était un énorme challenge pour moi. Être enfermée deux mois dans une maison avec quinze personnes et devoir jouer un rôle, mentir pour cacher mon secret, c’était exactement ce que je voulais faire. Avec mon binôme Maxence, on a été le dernier secret trouvé. Le challenge a été bien relevé !
N’as-tu pas peur que cette expérience soit un frein pour te lancer dans l’acting, face à tous les préjugés autour de la télé-réalité ?
P.N : C’est un risque. Avant d’entrer dans Secret Story, j’ai eu peur de rentrer dans une case télé-réalité et ne pas réussir à en sortir. Je pense que c’est comme tout : cela dépend de l’image que l’on renvoie. L’émission ne va pas me changer. Si j’arrive à transmettre mes valeurs et mes passions, je peux plaire ou déplaire, mais au moins, ça aura été moi. Les gens vont me connaître pour Perrine, la personne que je suis vraiment. Je suis heureuse car je reçois beaucoup de bienveillance sur les réseaux sociaux. Ça a été une très belle opportunité. J’ai pu vraiment montrer mon potentiel de jeu et verbaliser mes projets. J’ai pu dire sur le plateau “je m’appelle Perrine, j’ai 22 ans et j’ai envie d’être actrice”. C’est une opportunité incroyable que je n’aurais jamais eu sans passer par Secret Story.
Un conseil à donner aux membres de Casting.fr qui veulent faire de la télé-réalité ?
P.N : Je pense qu’il faut se poser les bonnes questions avant de se lancer. Qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? Qu’est-ce que je veux faire après ? La télé-réalité peut ouvrir beaucoup de portes dans le monde de l’influence ou d’autres projets professionnels. Cependant, une fois lancé, ça peut aussi en fermer. L’image est très importante. Une fois qu’on y est, c’est dur de sortir de cette image. Si on transmet de belles énergies, de l’humour et de la joie, c’est super. Si il y a un moment où on ressort un mauvais côté de sa personnalité, ça va rester. Il faut être sûr de soi et évaluer les avantages et les risques que peuvent apporter la télé-réalité.