“Je ne m'imagine même pas faire autre chose” : Focus sur le métier de chanteur pour enfants avec Thierry Gali, à l’occasion des 50 ans de Casimir

“Je ne m'imagine même pas faire autre chose” : Focus sur le métier de chanteur pour enfants avec Thierry Gali, à l’occasion des 50 ans de Casimir

“Je ne m'imagine même pas faire autre chose” : Focus sur le métier de chanteur pour enfants avec Thierry Gali, à l’occasion des 50 ans de Casimir

Cette année, Casimir fête ses 50 ans ! Pour l'occasion, l'équipe de Casting.fr est partie à la rencontre de Thierry Gali, qui a décidé de reprendre le tube iconique du générique de "L'île aux enfants” pour l’occasion. De l’anecdote farfelue de son premier casting à sa passion pour les chansons et contes pour enfants, découvrez les petits secrets du chanteur dans cette nouvelle interview qui ravivera bien des souvenirs pour certains.

Thierry Gali, comment est née cette passion pour le chant et la musique ?

T.G : Je pense que cette passion m'est venue depuis ma toute petite enfance. J'ai même l'intime conviction qu'elle a toujours été là. Ma grand-mère, que j'adorais, me faisait écouter de la musique et elle aimait plus que tout la chanson populaire dont elle m'a passé le virus. Elle regardait les artistes à la télévision avec un tel émerveillement que je me suis toujours dit qu'une fois "grand" je la ferais rêver en faisant partie de ces artistes qui lui donnaient tant de bonheur.

Vous avez commencé sur le tard pour suivre votre rêve d’enfant. Qu’est-ce qui vous a poussé à faire de votre passion un métier ?

T.G : J'ai sorti mon premier album chez Sony Music en 2002. Il s'appelait "Thierry Gali chante Noël" et il avait bien marché. D'autres disques ont suivi. Il y a donc déjà quelques années que je chante. Chanter, écrire, composer est pour moi une véritable vocation. Quand j'étais enfant, j'écrivais déjà des spectacles et des chansons pour faire rêver mon petit frère et ma petite sœur. J'ai entre autres été biberonné à Casimir, Chantal Goya et Dorothée. La vie m'a permis de travailler avec Dorothée, Chantal Goya, et aujourd'hui, être l'artiste qui s'associe à cette légende qu'est Casimir me comble de joie.

En parlant d’enfant, votre spécialité est justement les chansons et contes pour enfants. Pourquoi ?

T.G : Je ne m'imagine même pas faire autre chose. C'est ancré en moi, ça fait partie de mon A.D.N. Les enfants ont un regard direct et sincère sur les choses. Ils aiment ou ils n'aiment pas. S'ils aiment, ils adorent. De plus, chaque adulte garde une part d'enfance en lui et j'adore réveiller cette douce nostalgie qui sommeille en chacun de nous et qui fait tellement de bien dans un monde aussi rude.

Casimir célèbre cette année son cinquantième anniversaire. Que représente-t-il pour vous ?

T.G : Casimir c'est les 3 G : Gaffeur, gourmand, gentil. Il était la première star de mon enfance et je n'avais qu'un rêve, le rencontrer un jour. C'est chose faite et je sais que je dois faire des millions de jalouses et de jaloux qui ont ri, chanté et rêvé avec lui quand ils étaient petits.

Pourquoi avoir voulu reprendre cette chanson iconique connue de toutes les générations ?

T.G : L'évidence ! Cette chanson était le générique de "L’île aux enfants". En plus d'être iconique, elle symbolise "le rêve" ! Elle véhicule toutes les belles choses construites par Christophe Izard et Yves Brunier dans leur émission. C'est Anne Germain qui l'a interprétée avec tant de grâce et de sensibilité, que je me suis mis beaucoup de pression avant de l'enregistrer à mon tour. J'espère que mon interprétation de cette si jolie Madeleine de Proust vous plaira également.

Avez-vous déjà passé des castings ? Si oui, avez-vous une anecdote à nous raconter ?

T.G : J'ose à peine vous raconter cette anecdote, mais vu qu'elle est drôle avec le recul, je me lance. J'arrivais à Paris, j'avais 20 ans et totalement naïf, j'ai fait un book et j'ai commencé à regarder quelques petites annonces dans les journaux. Je me suis présenté à un casting qui recherchait de jeunes comédiens encore inexpérimentés dans le milieu du cinéma. Une fois sur place, les questions m'ont paru étranges et j'ai très vite compris que le fameux "grand" film pour lequel ils "castaient" de jeunes gens, était destiné à un public adulte si vous voyez ce que je veux dire. J'ai donc rebroussé chemin et je n'ai plus jamais passé de castings.

Quel conseil donneriez-vous aux membres de Casting.fr qui souhaitent se lancer ?

T.G : Surtout ne jamais baisser les bras, toujours se remettre en question, essayer de bien analyser les choses et avancer. Ce sont des métiers très difficiles, mais le talent et le travail sans relâche font la différence.

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