Claudia Fama, nous raconte sa rencontre avec les Farfadais !
Claudia Fama, nous raconte sa rencontre avec les Farfadais !
Bonjour Claudia, vous êtes régisseuse et assistante à la direction artistique pour les Farfadais. Vous participez ainsi à la configuration des spectacles, vous êtes donc en charge de superviser le bon déroulement des spectacles ?
Bonjour, la supervision du déroulement des spectacles fait effectivement partie de mes attributions, bien que je ne sois pas là seule dans la compagnie à exercer cette fonction.
Gymnaste, danseuse de jazz et classique, acrobate aérienne… Vous êtes une artiste polyvalente. Comment et quand a commencé votre formation ?
J’ai commencé la gymnastique artistique à l’âge de 5 ans, et quelques années plus tard la formation en danse classique et jazz dans des écoles privées en Italie. Les stages un peu partout dans mon pays natal et un long séjour à New York ont complété ma formation initiale de danseuse. C’est à mon arrivée en France que j’ai été formé au portés acrobatiques par Laurence Fanon, et aux disciplines aériennes.
Vous avez travaillé dans de grands théâtres tels que l’Opéra de Paris, ainsi qu’à la télévision italienne. Pourquoi ne pas avoir continuer dans cette voie-là ?
Tous danseurs doivent un jour ce poser la question de la reconversion. Bien que encore très jeune, il m’était arrivé d’intervenir dans le rôle de regisseur et metteur en scène, dans la production d’une comédie musicale. L’expérience m’avait tellement plu, que j’ai eu la certitude d’avoir trouvé ma voie pour « l’après danse »
En l’an 2000, lors d’un contrat aux folies bergères, vous avez eu le déclic pour les disciplines aériennes. Racontez-nous comment cela s’est passé ?
Il y avait un numéro de cerceau aérien dans ce spectacle. Anne, la fille qui exécutait le numéro était une amie et j’avais pris l’habitude de regarder son échauffement quotidien, en l’aidant avec le moteur. Un jour elle m’a demandé si je voulais essayer. Tout est allé très vite. À la fin du contrat je connaissais son numéro par-cœur, le hasard a voulu que notre spectacle aille clôturer la saison du Sporting Club à Monaco et que Anne ne soit pas disponible. Il y a eu une audition publique pour couvrir ce rôle, je me suis présenté et j’ai eu le poste.
Le métier de régisseur requiert d’être sur tous les fronts. Comment faîtes-vous afin de correctement exécuter et coordonner tout cela ?
J’essaie d’anticiper les problèmes éventuels, de rien laisser au hasard, d’être à l’écoute des besoins et nécessités des différents intervenants au projet, sans perdre de vue l’objectif final.
Vous faîtes parti de la grande équipe des Farfadais pour qui vous êtes donc régisseuse et assistante de la direction artistique depuis 2004. Racontez-nous comment a commencé votre relation ?
J’ai rencontré Stéphane Haffner, codirecteur et fondateur de la compagnie Les Farfadais, lors d’un événement où nous étions tous deux engagés en tant qu’artistes. Par la suite, nous nous sommes croisé plusieurs fois sur différents projets et un jour il a su que j’avais commencé à travailler aussi dans les airs. C’est grâce à lui que très peu de temps après, j’ai signé un long contrat à la télé italienne dans le rôle de attraction aérienne au cerceau. En 2004 Les Farfadais terminaient leur première grande création « Mana » et à quelque jour de l’avant- première ils ont dû remplacer d’urgence une artiste de la compagnie. Ce remplacement « ponctuel » a signifié mon entrée dans la compagnie. Le reste s’est fait au fur et à mesure. Après trois ans sur scène, Stéphane m’a proposé de m’occuper aussi de la régie, dans un premier temps en alternant les rôles, puis à temps complet. Devenir son assistante a été le pas successif.
On imagine que vous avez effectué plusieurs castings. Quels conseils ou secrets de préparation pourriez-vous donner à nos membres pour se présenter à un casting ?
D’être bien préparés et de connaître le travail de la compagnie pour laquelle on postule. Dans le cas de candidature spontanées, éviter les envoies de mail groupées, toujours mettre en avant ses meilleurs atouts, et fournir du matériel récent à visionner.
Bonjour, la supervision du déroulement des spectacles fait effectivement partie de mes attributions, bien que je ne sois pas là seule dans la compagnie à exercer cette fonction.
Gymnaste, danseuse de jazz et classique, acrobate aérienne… Vous êtes une artiste polyvalente. Comment et quand a commencé votre formation ?
J’ai commencé la gymnastique artistique à l’âge de 5 ans, et quelques années plus tard la formation en danse classique et jazz dans des écoles privées en Italie. Les stages un peu partout dans mon pays natal et un long séjour à New York ont complété ma formation initiale de danseuse. C’est à mon arrivée en France que j’ai été formé au portés acrobatiques par Laurence Fanon, et aux disciplines aériennes.
Vous avez travaillé dans de grands théâtres tels que l’Opéra de Paris, ainsi qu’à la télévision italienne. Pourquoi ne pas avoir continuer dans cette voie-là ?
Tous danseurs doivent un jour ce poser la question de la reconversion. Bien que encore très jeune, il m’était arrivé d’intervenir dans le rôle de regisseur et metteur en scène, dans la production d’une comédie musicale. L’expérience m’avait tellement plu, que j’ai eu la certitude d’avoir trouvé ma voie pour « l’après danse »
En l’an 2000, lors d’un contrat aux folies bergères, vous avez eu le déclic pour les disciplines aériennes. Racontez-nous comment cela s’est passé ?
Il y avait un numéro de cerceau aérien dans ce spectacle. Anne, la fille qui exécutait le numéro était une amie et j’avais pris l’habitude de regarder son échauffement quotidien, en l’aidant avec le moteur. Un jour elle m’a demandé si je voulais essayer. Tout est allé très vite. À la fin du contrat je connaissais son numéro par-cœur, le hasard a voulu que notre spectacle aille clôturer la saison du Sporting Club à Monaco et que Anne ne soit pas disponible. Il y a eu une audition publique pour couvrir ce rôle, je me suis présenté et j’ai eu le poste.
Le métier de régisseur requiert d’être sur tous les fronts. Comment faîtes-vous afin de correctement exécuter et coordonner tout cela ?
J’essaie d’anticiper les problèmes éventuels, de rien laisser au hasard, d’être à l’écoute des besoins et nécessités des différents intervenants au projet, sans perdre de vue l’objectif final.
Vous faîtes parti de la grande équipe des Farfadais pour qui vous êtes donc régisseuse et assistante de la direction artistique depuis 2004. Racontez-nous comment a commencé votre relation ?
J’ai rencontré Stéphane Haffner, codirecteur et fondateur de la compagnie Les Farfadais, lors d’un événement où nous étions tous deux engagés en tant qu’artistes. Par la suite, nous nous sommes croisé plusieurs fois sur différents projets et un jour il a su que j’avais commencé à travailler aussi dans les airs. C’est grâce à lui que très peu de temps après, j’ai signé un long contrat à la télé italienne dans le rôle de attraction aérienne au cerceau. En 2004 Les Farfadais terminaient leur première grande création « Mana » et à quelque jour de l’avant- première ils ont dû remplacer d’urgence une artiste de la compagnie. Ce remplacement « ponctuel » a signifié mon entrée dans la compagnie. Le reste s’est fait au fur et à mesure. Après trois ans sur scène, Stéphane m’a proposé de m’occuper aussi de la régie, dans un premier temps en alternant les rôles, puis à temps complet. Devenir son assistante a été le pas successif.
On imagine que vous avez effectué plusieurs castings. Quels conseils ou secrets de préparation pourriez-vous donner à nos membres pour se présenter à un casting ?
D’être bien préparés et de connaître le travail de la compagnie pour laquelle on postule. Dans le cas de candidature spontanées, éviter les envoies de mail groupées, toujours mettre en avant ses meilleurs atouts, et fournir du matériel récent à visionner.